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L'alimentation intuitive pour mieux se connaître. Intuition et alimentation. Epione bien-être.

Voilà, ça y est, vous avez pris la décision de mieux manger, de faire attention à votre alimentation, car vous vous rendez compte que cela va vous faire gagner en énergie, en sérénité et en santé sur le long terme.

Seulement voilà, il existe tellement d’approches différentes que vous ne savez pas par quoi commencer. Vous avez déjà essayé des régimes divers, mais sans grand succès, vous avez du mal à savoir si cela vous correspond réellement. A qui faire confiance ?

Et là, un idée ! Et si vous essayiez l’alimentation intuitive ?

Si vous vous demandez ce qu’est l’alimentation intuitive et comment faire en pratique, cet article est pour vous. Il faut savoir que l’alimentation intuitive est une solution durable pour apprendre à écouter sa faim, mieux se connaître et au final se sentir plus à l’aise et plus libre avec son alimentation en général.

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Dans cet article, nous verrons ces 3 parties :

  • ce qu’est l’alimentation intuitive,
  • comment elle nous en apprend beaucoup sur nous-même,
  • et enfin comment faire en pratique pour s’y mettre.

En espérant que ce voyage au cœur de votre alimentation vous parlera !

Note : le temps de lecture de cet article est estimé à 11 minutes. Si vous souhaitez aller plus vite, vous pouvez directement aller au résumé final.

🤓 Qu’est-ce que l’alimentation intuitive ?

Ce n’est pas un régime

Tout d’abord l’alimentation intuitive part du constat que souvent, les régimes ne fonctionnent pas. On se force à garder le rythme pendant trois, quatre semaines, parfois plus, mais très vite, le naturel revient au galop. Il n’est pas sain de se priver durablement. Tester un régime pour quelques semaines peut cependant être intéressant pour s’entraîner à écouter ses ressentis, mais ce n’est pas l’approche générale de l’alimentation intuitive.

Une solution durable pour apprendre à s’écouter

Ensuite, cette méthode considère que le corps sait mieux que quiconque ce dont on a besoin au moment où on en a besoin. Le problème est que souvent on se trouve dans un cercle vicieux de pulsions alimentaires, contrôle quelques temps puis craquage et culpabilité, et ça recommence. L’idée est de sortir de ce cercle vicieux ou tout simplement de nos parasites mentaux et émotionnels pour se reconnecter à son corps et rester à l’écoute de ses besoins.

L’écoute, la pleine conscience, l’intuition et surtout l’acceptation de soi sont des moyens beaucoup plus doux et bénéfiques à tout niveaux, parce qu’ils font le lien entre alimentation et rapport à soi. Ils sont également plus durables car ils s’inscrivent dans une évolution personnelle qui dépasse l’alimentation. On apprend aussi à se faire plaisir et à aller vers ce qui nous fait du bien 🙂

Manger quand on a faim

Par l’alimentation, on comble non seulement des besoins d’ordre physique mais aussi et surtout des besoins d’ordre psychologique et émotionnels.

Quand on veut contrôler ce qu’on mange, c’est le mental qui nous dit « je dois, il faut ». Tant qu’on restera dans ce schéma de contrôle on reste détaché de nous-même et de nos émotions. C’est au moment où on se dit « j’ai envie » qu’on parvient à débloquer notre rapport à l’alimentation parce qu’on le fait pour nous, pour nous faire plaisir, et pas pour répondre à des injonctions du mental.

Donc au début, on mangera pour tout un tas de raisons : émotion, paresse, habitude, ennui, etc (voir plus bas). Mais c’est ok. Petit à petit, on apprendra à reconnaître les schémas qui nous dominent, à les accepter puis à s’en libérer. Et progressivement, on mangera parce qu’on a faim et pas pour autre chose.

Manger ce qui nous fait envie

De même, au début, il faudra se donner le droit de manger de manière « imparfaite ». Se donner le droit d’écouter les besoins parfois contradictoires du corps physique, du corps émotionnel et du corps mental. Se laisser de la place pour accepter cette situation imparfaite (que tout le monde vit à des degrés divers) avant de naturellement trouver des solutions plus adaptées, plus justes pour nous, plus alignées.

Alors, progressivement, on s’orientera naturellement (et pas en se forçant) vers d’autres moyens de combler nos besoins émotionnels : prendre une tisane, faire des exercices de respiration ou de connexion à soi, aller se balader, faire de l’exercice, ou tout simplement accueillir l’émotion et prendre le temps de se réconforter, de se donner de l’amour.

Naturellement, en s’écoutant de plus en plus, on parvient à se reconnecter à notre intuition alimentaire qui nous dirige vers des aliments sains et bons pour nous au moment présent. Cela se fait tout simplement en s’écoutant, en s’observant, et pas en se contraignant.

L’alimentation intuitive en quelques mots

Pour résumer, l’alimentation intuitive c’est : manger ce qu’on veut, quand on veut, sans culpabilité. Mais le faire en pleine conscience, en s’observant, et avec quelques clés qu’on va voir dans la suite.

C’est un processus de long terme. Ce n’est pas un moyen d’agir de façon rapide sur son apparence physique. C’est par contre un moyen durable pour se connaître et mieux s’accepter avant même d’avoir envie de changer. Le changement viendra tout seul par après.

🧐 Mieux se connaître avec l’alimentation intuitive

L’alimentation intuitive pratiquée au quotidien permet d’en apprendre énormément sur nous-même. Elle permet notamment d’identifier les raisons principales pour lesquelles on mange, nos besoins, nos schémas de pensée ou encore nos blessures à guérir. C’est un véritable chemin d’introspection à part entière.

Pourquoi est-ce que je mange ?

On l’a dit un peu plus haut, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles on a envie de manger. En voici quelques raisons principales :

  • Habitude : j’ai l’habitude de manger à telle heure en privilégiant tel aliment. Je le fais donc par automatisme, même si je ne ressens pas la faim ou l’envie de manger.
  • Principe : je mange par principe, en réponse à une croyance mentale. Cela peut-être par exemple pour ne pas gaspiller, parce que je suis un régime qui m’impose telle ou telle croyance, etc. C’est une écoute de son mental et non une connexion à son ressenti corporel.
  • Gourmandise : je mange pour le plaisir des sens, même si cela ne répond pas à un besoin physique. C’est peut-être pour compenser une insatisfaction ou combler un vide.
  • Récompense : manger pour se récompenser de quelque-chose. Cela peut témoigner d’une tendance perfectionniste, à trop vouloir « se pousser » sans être à l’écoute de son plaisir ou de ses besoins.
  • Émotion : manger peut parfois être une façon de fuir nos émotions ou tout simplement mettre de la distance vis-à-vis d’elles. Suis-je suffisamment connecté à mes émotions pour les ressentir et les laisser vivre ?
  • Paresse : manger par paresse ou par ennui, simplement pour s’occuper. Ou bien on se tourne vers des aliments rapides à préparer par flemme. Comment cela agit-il dans mon corps ? Ai-je suffisamment pris conscience de ma valeur personnelle ?
  • Faim : enfin, manger parce qu’on a faim, parce que le corps réclame tel ou tel aliment sachant qu’il comblera un besoin physiologique. Prendre le temps de se poser la question de savoir si on a vraiment faim, c’est avoir la sagesse de se connecter à soi avant d’agir. Et généralement c’est ce qui effectivement nous apporte le plus d’équilibre au quotidien.

Je vous recommande également ce documentaire Arte, visible sur Youtube, qui explique les différentes raisons sociales et culturelles qui nous poussent à consommer tel ou tel aliment.

Manger ses émotions

En ayurveda, on conseille de ne pas manger lorsqu’on est soumis à une émotion, le temps de la digérer. On considère que les aliments ingérés sous le coup d’une émotion ne sont pas bien digérés et qu’ils encrassent le corps.

En pratique, nous sommes nombreux à vivre des émotions « fortes » durant les repas, que cela soit du simple stress ou de la colère, de l’anxiété, de la honte, etc. On peut aussi être totalement déconnecté de ces émotions et les fuir par la nourriture. Cela peut aussi tout simplement passer par le visionnage d’un film intense en émotions, la télévision, le journal, etc.

L’alimentation intuitive vise à progressivement prendre conscience de ces émotions et de les accueillir. Avant, pendant et après les repas. Il est normal de les ressentir, parfois de manière forte. Ne pas s’en alarmer. C’est même très positif car cela montre qu’on avance dans le chemin vers une meilleure connaissance de soi.

Manger ses blessures

Lise Bourbeau dans un de ses livres les plus connus parle des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Ce sont en effet les blessures de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison et d’injustice. Ce qui est moins connu est qu’elle a également associé ces blessures à des façons de manger, qui peuvent ainsi nous orienter vers une meilleure connaissance de nos blessures profondes. En voici un petit résumé :

  • Le rejet : une tendance à manger de petites portions, en étant coupé de ses ressentis et donc de la faim. Porté vers l’alcool et le sucre ou vers des plats très épicés, pour ressentir quelque chose.
  • L’abandon : une tendance à compenser le manque d’amour et d’attention par l’alimentation. Attirance vers les aliments mous (la « comfort food »). Et aussi une envie de faire durer les repas en compagnie d’autrui pour maximiser la quantité d’attention reçue.
  • L’humiliation : tendance à beaucoup aimer la nourriture mais à ressentir énormément de culpabilité envers ce plaisir gustatif. C’est le cercle vicieux du contrôle puis des pulsions incontrôlables. Attirance vers les aliments gras.
  • La trahison : tendance à ajouter du sel ou des épices avant même d’avoir goûté, à faire plusieurs choses en même temps donc à ne pas bien mastiquer et à manger trop vite. Souvent un sentiment de colère en mangeant.
  • L’injustice : tendance à contrôler ses repas, à faire des régimes puis à se récompenser par la nourriture. Vérification de la provenance des aliments, beaucoup de croyances qui régissent la manière de s’alimenter. Porté vers les aliments durs et croquants.

Sans prendre ces indications à la lettre, elles peuvent toutefois nous orienter vers des besoins plus profonds qui se cachent en nous. Cela ouvre la porte à une autre façon de soigner nos blessures, autrement que par la nourriture.

😋 L’alimentation intuitive en pratique

Le corps nous donne très vite toutes les réponses qu’on cherche pour peu qu’on prenne le temps de l’écouter.

Tout le travail (qui n’est pas si simple en pratique) consiste à accueillir nos pulsions alimentaires et à les remercier de nous amener vers une meilleure connaissance de nous-même. Cela nous encourage à évoluer en prenant conscience de nos blocages.

Exercice de suivi

Pour s’entraîner, on peut s’amuser à consigner sur un carnet tout ce qu’on mange et boit (y compris l’eau) pendant une durée de 7 jours.

Noter à chaque fois :

  • le type de nourriture consommée,
  • les raisons qui nous poussent à manger,
  • le contexte,
  • nos ressentis,
  • les injonctions du mental,
  • etc.

Faire attention à s’observer sans jugement : le but est d’apprendre à mieux se connaître, pas de se juger ou de se culpabiliser.

Cet exercice paraît fastidieux mais il permet vraiment d’en apprendre beaucoup sur soi-même, sur les moments où on ne se respecte pas ou ceux où on n’écoute pas assez les besoins de son corps.

Observer également les ressentis après les repas permet ensuite d’analyser d’éventuels troubles digestifs et de faire des liens avec certains aliments ou certaines situations.

Attention de ne pas se contrôler ou se culpabiliser. Ne l’utiliser que pour mieux se connaître et écouter les messages de ses différents corps. Prendre conscience de tout ce qu’on se dit, de tous les « il faut » que l’on a au sujet de la nourriture


📝 L’alimentation intuitive en résumé

Les points clés à retenir

  • L’alimentation intuitive n’est pas un régime : on ne se prive pas, on ne cherche pas à modifier de manière raisonnée son alimentation. On cherche simplement à amener plus de conscience de son corps et de son système digestif pour mieux se comprendre et se connaître.
  • Le suivi de la faim est la clé : pour devenir un pro de l’alimentation intuitive, il est essentiel de se reconnecter à sa sensation de faim et de la différencier d’une envie de manger ou d’une pulsion alimentaire. Quand on a vraiment faim on peut tout digérer correctement et le moindre aliment apparaît comme délicieux !
  • Il existe beaucoup de raisons physiques, psychiques et culturelles qui nous déconnectent de notre faim véritable et de nos ressentis. S’observer, c’est apprendre à détecter ces schémas ancrés en nous pour mieux s’en libérer.
  • Pour commencer, on peut commencer par noter pendant 7 jours TOUT ce qu’on mange (aliments, horaires des repas, ressentis et besoins). C’est un exercice difficile qui nous confronte à nous-même mais qui nous apporte énormément d’informations sur ce qui nous dirige dans notre alimentation.

Pour aller plus loin sur ce sujet

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